Souffle vintage…
Pour ce travail sur la nouvelle ligne graphique des couvertures des Escales Noires nous avons souhaité, avec l'éditrice, prendre à revers les codes visuels habituellement dédiés au polar. Et parfois, un petit coup d'œil dans le rétro ne fait pas de mal. Les années soixante et soixante-dix ont été très riches en expériences graphiques. Avec les stylisations, les couleurs vives, les aplats, les formes géométriques, les répétitions et les contre-formes, la production graphique retrouvait là une grande force visuelle jusqu'à se perdre parfois dans le psychédélisme. Suivant cette inspiration, nous avons donc privilégié une construction visuelle puissante et des éléments graphiques fortement identifiables. Un clin d'œil qui, nous l'espérons, viendra éclairer les tables des polars chez les libraires.



Image et icône
La disparition de Nelson Mandela a marqué tous les esprits. La perte des grands hommes fait souvent tomber une ombre supplémentaire sur notre monde. Bien entendu, la presse loue l'homme et son œuvre, mais quelle image pour le dire, laquelle faut-il garder qui deviendra l'icône, celle qui figure autant l'homme que l'idée qu'il est devenu? C'est l'image d'Hans Gedda (Sygma/Corbis) qui a été choisie par Time et Paris-Match pour célébrer Nelson Mandela et c'est la même image que nous avions choisie pour la couverture de sa biographie parue chez First en 2011. On peut alors penser que ce que l'homme inspire est si universel qu'on s'accorde d'évidence sur les images qui le représentent.